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Les chutes de hauteur, responsables de 25 % des invalides de la branche, demeurent une des principales causes d’accidents graves et de décès dans le BTP. Les entreprises en subissent les conséquences psychologiques, judiciaires ou financières. Organisation, technique, matériel : des leviers existent pour réduire les risques.

En 2008, les statistiques enregistraient une chute toutes les 5 minutes, 85 jours d’arrêt de travail en moyenne, soit près de 1,92 million de journées perdues pour le BTP. Les chiffres pour 2011, en légère baisse, placent toutefois le secteur en première ligne.

Si la première cause d’accident du travail est la manutention manuelle (34 % des accidents avec arrêt), suivie des accidents de plain-pied (21,5 %), les chutes de hauteur constituent la principale cause d’accidents du travail graves et mortels.

Alors que les statistiques de la CNAMTS mettent en évidence une tendance générale à la baisse du nombre des accidents du travail au cours des vingts dernières années (1989-2010). Celle concernant les chutes de hauteur suit plus faiblement cette tendance. Pour les acteurs de la prévention, une difficulté particulière à agir sur ce risque pourrait expliquer ces résultats.

En 2011, les chutes de hauteur ont été à l’origine de :

  • 18 970 accidents avec arrêt
  • 47 décès
  • 2 044 nouvelles incapacités permanentes consécutives à des accidents
  • 1,86 million de journées d’arrêt (équivalent du temps de travail de 1 000 personnes durant 1 an). Les conséquences des chutes de hauteur sont souvent graves pour les victimes et les incidences sociales, économiques et pénales ont un impact majeur sur le fonctionnement de l’entreprise.

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Source : preventionbtp.fr