En vigueur depuis janvier 2016, Solvabilité 2 impose aux entreprises d’assurance une nouvelle approche du risque, à la fois holistique et formalisée selon les principes du pilier 2 et de l’ORSA (Own Risk and Solvency Assessment). Les compagnies doivent en effet définir leur appétence au risque au plus haut niveau (direction générale et conseil d’administration) et confronter à cette dernière toute décision stratégique.

Autant d’éléments qui impliquent une profonde «mutation culturelle» du pilotage des entreprises et qui «démocratise l’approche de l’allocation des capitaux disponibles jusqu’alors réservée à quelques leaders européens», explique Philippe Foulquier, professeur à l’Edhec et responsable d’une étude sur le sujet conduite auprès d’une vingtaine d’acteurs européens. Avec à la clé une remise à plat potentielle de l’ensemble de la chaîne de valeur, de la conception des produits à la gestion des placements. L’étude, qui montre notamment pourquoi Solvabilité 2 constitue un véritable catalyseur de mise en œuvre de processus d’Entreprise Risk Management (ERM), s’intitule « Comment calibrer l’appétence, les tolérances et les limites de risque et quels en sont les enjeux pour l’allocation de capital, l’erm et la performance des entreprises ? »

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Texte intégral: COMMENT CALIBRER L’APPÉTENCE, LES TOLÉRANCES ET LES LIMITES DE RISQUE ET QUELS EN SONT LES ENJEUX POUR L’ALLOCATION DE CAPITAL, L’ERM ET LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES ?

 

Source : L’agefi